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En quoi consiste cette tendance apparue depuis bientôt 10 ans consistant à inscrire ses « Soft Skills » sur les CV et lettres de motivation ? Pourquoi, les « savoir-être » en viennent à concurrencer les savoir-faire jusque-là preuve de l’expérience fournie d’un candidat ? Questions et éléments de réponse.

Comment définir les Soft Skills ?

« Dynamisme », « adaptabilité » et « esprit d’équipe » sont tant de mots que l’on retrouve aujourd’hui dans les offres d’emploi et qui permettent aux recruteurs de trouver leur perle rare. Mais que se cache-t-il derrière cet éventail très fourni d’adjectifs ?

Littéralement, les Soft Skills ce sont les « compétences douces » dont chaque personne peut disposer. Néanmoins, Laure Bertrand, directrice pédagogique des Soft Skills du Pôle Léonard de Vinci, estime cette traduction trop éloignée de la réalité et les définit comme des qualités et compétences comportementales. Elle explique que selon elle, cette définition relève bien la double dimension des Soft Skills qui sont à la fois innés et acquis :

  • Les qualités sont les traits de personnalité et préférences comportementales qu’un individu aura acquis dès l’enfance.  
  • Les compétences comportementales quant à elles représentent les talents fruits de l’expérience et parfois de la formation d’un individu.

Les Soft Skills couvrent un spectre large de compétences que Laure Bertrand dit pouvoir décliner en 4 grands catégories.

  • La connaissance de soi : solidité personnelle, gestion du stress, capacité à la réflexivité.
  • La relation avec les autres : empathie, écoute, capacité à travailler ensemble et à coopérer, leadership.
  • L’action : efficacité, gestion du temps, prise de décision
  • La dimension cognitive : créativité, ouverture d’esprit, capacité d’apprendre à apprendre

Pourquoi parle-t-on tant d’eux aujourd’hui ?

La tertiarisation de l’économie qui se poursuit implique que nous vivons aujourd’hui dans un monde de services. De plus, le marché du travail est aujourd’hui en pleine mutation (voir article). On assite en effet à de nombreuses évolutions :

Le développement des organigrammes plats

Il existe quatre sortes d’organigrammes différents parmi lesquels sont compris les organigrammes plats. Ceux-ci implique peu d’échanges hiérarchiques, un nombre faible de rapports managériaux, et notamment une communication plus horizontale. Plusieurs Soft Skills sont attachés à la communication et sont donc nécessaires à développer pour les salariés. On comprend notamment l’écoute active ou encore la capacité à donner et recevoir des feedbacks.

Un organigramme plat implique de plus de savoir collaborer et contribuer à l’effort de groupe indépendamment de leur position hiérarchique. Les soft Skills de collaboration, tels que la capacité à travailler en équipe, à partager les connaissances et à résoudre les conflits de manière constructive, sont importantes pour favoriser une culture de collaboration dans une organisation avec un organigramme plat.

Ensuite, ce type d’organigramme nécessite de développer les Soft Skills du leadership comme celui-ci est distribué entre les différents niveaux hiérarchiques. Faire preuve de leadership c’est savoir influencer, se motiver et guider les autres afin de mener à des prises d’initiatives.

Evidemment, beaucoup d’autres Soft Skills sont induits chez les collaborateurs membres d’un organigramme plat tels que la transparence, la fiabilité, l’adaptabilité ou encore la flexibilité.

Le développement du digital

L’apparition des nouvelles technologies implique aujourd’hui de savoir manier différents nouveaux outils et de savoir adopter de nouvelles compétences comportementales. Ici trois seront détaillée : la créativité, l’intelligence émotionnelle et la pensée critique.

La créativité est une compétence clef dans le développement du digital pour plusieurs raisons. Elle permet tout d’abord de trouver des solutions innovantes, de créer des contenus attractifs ou encore de concevoir des interfaces utilisateurs intuitives et agréables à regarder. La créativité est ainsi un Soft Skills précieux dans l’innovation et représente un atout de compétitivité.

L’intelligence émotionnelle quant à elle, c’est la capacité à comprendre et à gérer ses émotions ainsi que celles des autres. Les professionnels du digital travaillant souvent en équipe ou collaborant avec des clients, l’intelligence émotionnelle devient indispensable. Elle leur permet de développer des relations positives, de gérer les conflits, ou de communiquer efficacement afin de créer des environnement de travail plus favorables.

Enfin, la pensée critique est indispensable dans le monde digitalisé. C’est en effet une compétence qui permet de résoudre des problèmes complexes, d’analyser des données et de prendre des décisions dans un environnement numérique en constante évolution. Les professionnels du digital doivent savoir faire preuve de discernement et prendre des décisions éthiques devant l’amas d’informations auxquels ils font face.

Et « Bouge Tes Skills » dans tout ça ?

Avec ses différents programmes de formation, Bouge Tes Skills vous propose de développer les Soft Skills indispensables à posséder pour votre insertion sur le marché du travail de demain. De la résilience et la flexibilité à l’apprentissage continu, en passant par la créativité et la prise d’initiative, vous saurez vous démarquer des autres candidats.

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

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