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Le monde du travail évoluant sans cesse, d’ici 2030, le paysage des travailleurs aura bien changé. Comment comprendre les causes de ces changements permanents ? Quelques éléments de réponse : Plusieurs causes participent à ces changements : zoom en profondeur.

Cliquez ici pour des ressources supplémentaires : https://www.strategie.gouv.fr/actualites/metiers-2030-quoi-sattendre

Le départ des « papyboomers »

Après le babyboom des 30 glorieuses, nous voici aujourd’hui dans la période du « papy-boom ». L’explosion du nombre de naissances lors de l’après 2nde guerre mondiale mène aujourd’hui, au départ massif à la retraite de tous ces salariés issus de la génération dite des « babyboomers ». C’est pourquoi, entre 2019 et 2030, le gouvernement prévoit le départ de près de 74 millions de salariés pour fin de carrières, soit 673 000 en moyenne chaque année. Ce seront donc plus d’1/4 de l’emploi actuel qui sera renouvelé du fait des départs effectués par les seniors. Parmi ces emplois, les 4 les plus touchés par ces départs massifs seront :

  • Les ouvriers des industries graphiques (24 000)
  • Les employés de maison (75 000)
  • Les secrétaires de direction (57 000)
  • Les techniciens et agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques. (11 000)

Comme il est possible de le constater, la majorité des départs aura lieu pour des PCS inférieures. Néanmoins, le gouvernement indique que de nombreux départs auront aussi lieu chez les patrons et cadres d’hôtels, de cafés et de restaurants (76 000). Grâce à ce papy-boom, on constatera de nouvelles arrivées, même dans les secteurs où la création d’emplois est assez faible.

Le secteur du soin bénéficiera ainsi lui aussi de ces dynamiques sectorielles en raison du vieillissement de la population. On notera ainsi la création de nouveaux postes à pourvoir pour les professions d’aides-soignants, infirmiers, médecins, etc.

En plus de ce « papy-boom », il est aussi important de comptabiliser les créations d’emploi qui augmenteront nombre de postes à pourvoir entre 2019 et 2030.

La nouvelle place du numérique

Le développement rapide des intelligences artificielles, de la robotique ou de la réalité virtuelle participent à la modification du paysage du marché de l’emploi, entraînant des transformations en profondeur des métiers déjà existants, accompagnées par la création de nouveaux emplois. Devenir roboticien, ingénieur informaticien, ou encore data scientist, c’est s’assurer d’évoluer dans un métier plein d’avenir que toutes les entreprises s’arrachent. Le gouvernement prévoit en effet une expansion de 26% pour les ingénieurs informatiques entre 2019 et 2030.

Selon une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur, « 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore », et l’institut Top Formation estime que d’ici 2030, 3 métiers sur 5 verront au moins 30% de leur activité automatisée.

En plus de ce développement rapide des nouvelles technologies, on constate aussi une croissance de l’économie du numérique. En effet, l’économie numérique et les plateformes en ligne, telles que le commerce électronique, les services de livraison, les services de streaming, les plateformes de freelance et les services de partage de véhicules, pourraient continuer de croître et de créer des emplois dans les domaines de la gestion de plateformes, de la gestion de la chaîne d’approvisionnement numérique…

Les effets de la transition écologique

Un rapport de l’ONU indique qu’au niveau mondial la lutte contre le réchauffement climatique sera génératrice de 18 millions de nouveaux emplois d’ici 2030. Les politiques encourageant les entreprises à adopter des pratiques durables pourraient stimuler la création d’emplois verts, tandis que les politiques de décarbonisation pourraient avoir des implications sur les emplois dans les secteurs liés aux énergies fossiles. . En France, certains secteurs économiques seront particulièrement touchés par cette création d’emploi. Greenpeace France explique que l’atout majeur de ces emplois est qu’ils ne sont pas délocalisables, on y retrouve majoritairement :

  • La production d’énergie (installation et maintenance de mâts d’éoliennes, de panneaux solaires…)
  • La rénovation et l’isolation des logements
  • L’agriculture
  • Transport et mobilité

De nouveaux secteurs d’activités axés sur les énergies renouvelables ou encore la mobilité durable tendent aussi à apparaître. On constate aussi une transformation progressive des secteurs d’activité traditionnels tels que l’industrie automobile, l’industrie pétrolière et gazière, et l’industrie manufacturière. En effet, certaines entreprises pourraient se tourner vers des technologies et des pratiques plus durables. D’autres pourraient être confrontées à des défis économiques et à des pertes d’emploi en raison de la décarbonisation et de la réduction de la dépendance aux énergies fossiles.

En somme, la transition écologique devrait avoir un impact significatif sur le marché du travail d’ici à 2030, avec l’émergence de nouveaux secteurs d’activité, la transformation des secteurs traditionnels.

Comment faire face à ces mutations ?

Une solution : développer ses Soft Skills. Les futurs salariés devront adapter leurs « savoir être » aux évolutions du marché du travail.

Les formations proposées par Bouge tes Skills ont été créées dans l’optique d’accompagner les salariés en quête de réinsertion sur le marché du travail en leur proposant de développer des Soft Skills adaptés.

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